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132. (1877) Molière et Bourdaloue pp. 2-269

Là, les rentiers et les négociants libéraux, leurs commis, leurs filles, leurs épouses, troupe chaste, goûtaient les leçons de la vraie morale, — celle qui n’empêche point de vendre à faux poids. […] Un jour, le sieur d’Assouci, le drôle le plus authentiqué de l’époque, rencontra la troupe : il y plut tellement et s’y trouva si bien, qu’on ne pouvait plus se séparer. […] « Il ne paraît pas contestable, dit Bazin, qu’elle eût été élevée, surtout depuis quelques années, dans le ménage presque commun où vivaient Molière, Madeleine Béjart, d’autres encore de la même troupe. » Bref, cette Béjart, que le moraliste, désormais bien délivré de sa timidité, épousait, était probablement la fille, et tout au moins la sœur de l’autre Béjart, avec laquelle il faisait ménage depuis seize ou dix-sept ans. […] Nous les connaissons très bien ; notre siècle en expose à nos yeux une troupe considérable.

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