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148. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Lessing, après s’être fait delà fable une idée particulière, en prenant pour base le peu que l’on sait d’Esope, a cru pouvoir traiter avec dédain tout ce qui s’en éloignait et particulièrement La Fontaine. […] Dans la société chevaleresque, elle fut adulée et courtisée; dans la bourgeoisie et dans le bas peuple, elle resta l’humble servante de l’homme, et fut traitée par lui comme les races inférieures ont coutume de l’être par celles qui se disent supérieures. […] Molière lui-même ne l’a pas beaucoup mieux traitée que les autres. […] Sa femme le traite en demoiselle de haute maison, qui, par des considérations de fortune et de famille, a dû subir l’alliance d’un vilain. […] Avez-vous bien le cœur de me traiter ainsi ?

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