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105. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

On le traitait, chez lui, à peu près comme le théâtre de la Porte-Saint-Martin traite ses auteurs dramatiques, quand il leur commande un drame pour les lions de Van Amburgh. […] Le bruit de ces fêtes, le bruit de ces amours expiées, ces improvisations de Molière et de Lulli, son camarade, et non moins que le souvenir de ces fêtes, ces aimables et chers souvenirs de l’histoire de Versailles : La Vallière, Montespan, dont le nom se mêle encore aux souvenirs poétiques du grand siècle, nous ramènent aux drames sans fin dont les amours de Louis XIV ont été le sujet, et parmi ces drames (car il faut que l’on sache de quelle façon ces royales amours ont été traitées), j’en choisis deux, un drame de la Gaîté, c’est-à-dire un drame quasi-français, et un drame anglais, écrit en anglais, par un bel esprit célèbre de l’Angleterre, M.  […] « Madame de La Vallière m’a obligé de traiter le chapitre de sa vocation avec madame de Montespan !  […] Bulwer, Louis XIV traite mademoiselle de La Vallière comme un crocheteur ne traiterait pas sa maîtresse, il est de toute nécessité que mademoiselle de La Vallière se désole et se lamente comme ferait une femme de la halle.

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