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10. (1812) Essai sur la comédie, suivi d’analyses du Misanthrope et du Tartuffe pp. 4-32

Il faut enfin dominer les hauteurs de l’art dont on traite, et en embrasser toute l’étendue. […] Comme plus importante dans son objet, plus difficile dans son exécution, plus digne de fixer les regards de tous les hommes, je vais d’abord traiter de la comédie de caractère. […] Si elle n’est pas aussi importante par son objet, si elle n’est pas destinée à frapper tous les hommes, à être également de tous les temps, elle n’en présente pas moins de grandes difficultés ; et, par la manière dont Molière et quelques auteurs après lui l’ont traitée, elle s’est presque élevée à la hauteur de la comédie de caractère. […] Mais l’impossibilité de bien traiter certains caractères dans un espace si court, a fait étendre l’unité de temps jusqu’à vingt-quatre heures.

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