Se peut-il que vos traits soient changés à ce point ? […] Mon siècle n’était point celui de l’indécence, Et pourtant il osa, sans s’être compromis, Rire de tous les traits que vous avez honnis. […] Mon père, ce me semble, a plusieurs de vos traits ; Ainsi que vous d’ailleurs c’est un excellent homme. […] Ce trait (ainsi que quelques autres) ne saurait atteindre les grands talents, ornements de la scène française ; et, pour ne parler que de la comédie, si Molière lui-même y voyait représenter certains ouvrages qu’il n’a pu que lire sur les tristes bords du Léthé, ne ferait-il point grâce à Marivaux et à Lanoue en faveur de leurs interprètes ?