Mais un document plus authentique et plus frappant de l’aversion de madame de Maintenon pour le système suivi contre les protestants, et de la honte qu’elle inspira au roi des excès qui continuèrent après la révocation de l’édit de Nantes, c’est la tragédie à Esther qu’elle fit composer par Racine pour la maison de Saint-Cyr, et qui y fut représentée devant le roi. […] Dans cette même année, le grand Corneille donna son dernier ouvrage, la tragédie de Suréna. […] La tragédie, devenue si tendre par la muse de Racine, devient toute pieuse.