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171. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

(« C’est véritablement la tour de Babylone, car chacun y babille, et tout le long de l’aune ») et les Femmes savantes (« … offenser la grammaire. — Qui parle d’offenser grand’mère ni grand-père ?  […] Il n’est pas vrai, comme le dit Fénelon, répété par Rousseau, que Molière ait donné un tour généreux au vice et une austérité ridicule et odieuse à la vertu. […] De plus, c’est à Don Juan seul dans tout le théâtre de Molière (et si peu, comme on vient de le voir), que ce reproche d’avoir donné un tour généreux au personnage vicieux peut s’appliquer. […] La vérité est qu’on peut très bien rire de quelqu’un et ne pas, pour autant, épouser, admirer et aimer celui qui lui joue d’un tour. […] Celui qui est dominé par une femme impérieuse ou chez qui la tendresse paternelle devient faiblesse, se soulage au dehors en y étant autoritaire et impérieux à son tour ; il se redresse en sortant de chez lui.

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