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127. (1901) Molière moraliste pp. 3-32

Examinons de plus près sa pensée, nous verrons qu’il émet à son tour des opinions fort modérées. […] Elle ne redoute plus ni la prison sur terre, ni les chaudières bouillantes de l’enfer, et quand Arnolphe, étonné, dépité, désespéré, se trouve à ses pieds, prie, implore, elle est à son tour cruelle, elle se venge impitoyablement… Tenez, tous vos discours ne me touchent point l’âme, Horace avec deux mots en ferait plus que vous… C’est la nature qui triomphe de toutes les entraves que l’égoïsme humain prétendait lui imposer, et Molière chante ce triomphe.

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