J’avoue toutefois que je suis moins touché de cet inconvénient ; je professe cette doctrine, commode à mon insuffisance, que le neuf, dans la critique littéraire, c’est le faux. Enfin, m’étant donné la tâche de parler des femmes, il faut bien que je touche à leurs qualités comme à leurs défauts, et que je m’expose ainsi au reproche de fade galanterie ou de malignité ; j’aimerais mieux encore encourir le premier. […] Avec quel sang-froid et quel art du monde Célimène improvise une histoire pareille où, sans paraître y toucher, elle met à jour les secrètes passions et l’envie de la prude !