Il avait été quelque temps touché des charmes de Madeleine, mais chaque jour il s’apercevait davantage qu’il ne trouverait pas en elle la femme qu’il avait rêvée. Au temps où nous voici parvenu, la petite Armande, grave déjà dans son maintien, pleine de grâces et d’attraits dans ses yeux, dans sa voix, touchait à sa dixième année ; c’est pour elle, dont il faisait l’instruction, qu’il avait élevée, aimée dès le berceau, qu’il s’éprit alors d’une passion si étrange. […] Mais Molière était touché de voir un jeune homme né avec d’aussi belles qualités, perdu aux mains de ces gens. […] De plus, dans Amphitryon, Molière abordait de nouveau un sujet auquel il n’avait jamais touché sans s’élever jusqu’au tragique, tant il remuait en lui de douleurs. […] » La Molière et Baron furent vivement touchés du discours de M. de Molière, auquel ils ne s’attendaient pas, quelque incommodé qu’il fût.