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134. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Enfin l’accent même de la critique, à chaque époque où elle se doit renouveler, se renouvelle au juger et au toucher de ces belles œuvres, qui sont restées l’honneur et le respect de l’esprit humain. […] Il savait que toucher à l’hypocrisie était un crime sans rémission, non pas seulement chez les hypocrites, mais pour beaucoup d’honnêtes gens, et qu’il devait entrer par surprise dans cette brèche qu’il avait pratiquée dans l’Église. […] Dans cette Préface, Molière touche hardiment et habilement à tous les points de cette discussion entre le théâtre et l’église. […] Quelle touche ingénieuse et en même temps quel rare génie ! […] Aussitôt l’ombre évoquée arrive à vos regards charmés ; soudain vous retrouvez la magicienne aussi bien dans l’inexpérience de cette petite fille qui débute, que dans la grande habitude du chef d’emploi qui veut toucher, avant de mourir, à ces rôles qu’elle appelle des rôles de son emploi — les rôles de l’emploi de mademoiselle Mars !

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