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108. (1881) Molière et le Misanthrope pp. 1-83

Par cela même, et par d’autres points encore, il nous touche de plus près que son sublime rival ; Molière nous est plus immédiat que Shakespeare. […] « Son dessein, dit-il, est de peindre les mœurs sans vouloir toucher aux personnes, et tous les personnages qu’il représente sont des personnages en l’air, et des fantômes proprement, qu’il habille à sa fantaisie, pour réjouir les spectateurs… Si quelque chose était capable de le dégoûter de faire des comédies, c’était les ressemblances qu’on y voulait toujours trouver… Car pourquoi vouloir, je vous prie, appliquer tous ses gestes et toutes ses paroles et chercher à lui faire des affaires en disant hautement : Il joue un tel, lorsque ce sont des choses qui peuvent convenir à cent personnes ? […] J’en ai déjà touché un mot ; mais il faut y revenir.

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