Un seul des amants de Célimène est épris ; c’est Alceste, un honnête homme fâcheux, qui n’a peut-être pas tort de mépriser les hommes, mais qui a grand tort de le dire tout haut43. […] Ajoutons que son tort est de s’en tenir aux paroles. […] D’ailleurs, elle rachète ce tort par sa réserve, son respect filial, la droiture de ses intentions et la dignité de sa tenue. […] Il a tort de dire seulement : je consens ; car, en cela, il a l’air d’accorder une simple tolérance. […] Il eut aussi le tort de ne pas comprendre l’importance de Célimène et de son rôle.