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15. (1802) Études sur Molière pp. -355

Le maître ne craint-il point que le pantin ne fasse tort à l’amant ? […] L’on ne joue plus cette pièce, et l’on a tort, très grand tort ; bien entendu qu’on nous la donnerait sans intermèdes, et avec le costume du temps où elle parut. […] C’est à tort que divers éditeurs l’ont imprimée après La Princesse d’Élide ; c’est encore à tort qu’on la suppose faite d’après une aventure arrivée au comte de Grammont, en Angleterre39. […] Par exemple, dans l’acte V, scène iv, Dorine, quoique très applaudie, a un tort, deux torts, trois torts, en prenant Loyal par le haut de la tête et par le bas de son menton, en lui tournant le visage sur les épaules, pour le considérer plus à son aise, et en lui disant, d’un ton moitié plaisant, moitié dédaigneux : Ce monsieur Loyal porte un air bien déloyal. […] Baron, reconnaît ses torts, il ne cesse de répéter qu’il ne cherche pas à se rapprocher de Molière, parce qu’il se croit indigne de ses bontés.

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