Rodrigue sent la raillerie de la Princesse, se plaint qu’elle l’accuse à tort d’être jaloux, feint de ne vouloir pas lire le papier que la Princesse lui présente, en meurt pourtant d’envie, dit qu’il lira par pure complaisance, est satisfait en voyant que l’écrit est adressé à la Duchesse de Tyrol, & sort en protestant qu’il n’est plus jaloux. […] A ce mot Rodrigue voit qu’il s’est emporté à tort ; il reconnoît même Don Pedre. […] C’est que vous avez tort. […] Elle a grand tort, connoissant la jalousie de Don Garcie ! […] Quoi qu’il en soit, Moliere n’en a pas moins tort : imiter n’est pas copier ; c’est accommoder un ouvrage étranger aux mœurs, aux usages, au goût de son pays : par conséquent Moliere devoit imiter l’Auteur Espagnol de façon à rendre sa piece aussi propre à son théâtre que l’Auteur Italien l’a rendu propre au sien.