La femme de Moliere fit porter une grande tombe de Pierre, qu’on plaça au milieu du Cimetiere de saint Joseph, où on la voit encore. […] Deux ou trois ans après la mort de son mari il y eut un hiver très-froid ; elle fit voiturer cent voyes de bois dans ledit Cimetiere, & les fit brûler sur la tombe de son mari pour chauffer tous les pauvres du quartier : la grande chaleur du feu ouvrit cette pierre en deux. Voilà ce que j’ai appris, il y a environ vingt ans, d’un ancien Chapelain de saint Joseph, qui me dit avoir assisté à l’enterrement de Moliere, & qu’il n’étoit pas inhumé sous cette tombe ; mais dans un endroit plus éloigné, attenant la maison du Chapelain.