Si malgré tes efforts, tes succès, tes lauriers, Des vices dont gémit notre humaine faiblesse Tu ne corrigeas pas l’incorrigible espèce, Laissant sur nos défauts tomber tes traits railleurs, Dans l’emploi périlleux de nous rendre meilleurs Prêtant ton éloquence à la plus noble cause, J’aime que ton courage à le tenter s’expose : Mais de la vérité les dangereux accents Ont armé contre toi la horde des méchants.