La coquetterie de Célimène, l’hypocrisie d’Arsinoé, la paresse vaniteuse des deux marquis, l’insouciance équivoque de Philinte, la fatuité d’Oronte, y sont exposés sous leur vrai jour, et le ridicule dans lequel tombe Alceste, par son exagération quelque peu personnelle, ne fait nul tort à l’estime réservée à sa loyauté et à sa franchise vis-à-vis de lui-même et vis-à-vis des autres. […] Alceste, malgré ses boutades, pousse le dévouement jusqu’à l’abuégation sublime ; Eliante joint toute la grâce à toute la charité ; Philinte tombe dans l’égoïsme indigne.