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175. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE IX. De l’Adultère et des Amours faciles. » pp. 166-192

« À ces mots, dit Félibien 633 , l’on vit s’approcher du fond du théâtre un grand rocher couvert d’arbres, sur lequel étoit assise toute la troupe de Bacchus, composée de quarante satyres. […] Félibien s’extasie sur ces dialogues « si tendres et si amoureux, » sur celte admirable musique de Lulli « où il n’y a rien qui n’exprime parfaitement toutes les passions. » En effet, c’est très-beau, et c’est peut-être ce que notre théâtre possède de meilleur et de plus antique dans ce genre. […] Rousseau (voir plus haut, p. 170, note 5), dit avec beaucoup de justesse : « Le vice d’Angélique n’est que spirituel ; dans Julie, il est intéressant, ennobli par la passion ; il emprunte les dehors de la vertu, tout au plus est-il présenté comme une faiblesse rachetable… La Nouvelle Héloïse a fondé celte école de l’adultère sentimental, qui de nos jours a envahi le roman, le théâtre, et jusqu’à certaines théories philosophiques. » 619. […] V des Maximes et Réflexions sur la Comédie : « La postérité saura peut-être la fin de ce poète comédien, qui, en jouant son Malade imaginaire ou son Médecin par force, reçut la dernière atteinte de la maladie dont il mourut peu d’heures après, et passa des plaisanteries du théâtre, parmi lesquelles il rendit le dernier soupir, au tribunal de celui qui dit : Malheur à vous qui riez, car vous pleurerez (Luc, VI, 25). […] VI, Ce que c’est que les mariages du théâtre ; chap.

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