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171. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

Un comique de mots perd son sel avec sa nouveauté, & finit même par devenir fade, insipide : celui qui naît d’une situation, se renouvelle, & rajeunit toutes les fois que la situation est mise en action sur le théâtre. […] Je ne ferai pas voir, comme le Spectateur Anglois 64, que notre amour propre seul nous fait rire des autres ; je parlerai tout bonnement des causes principales du rire au théâtre. […] Les équivoques, les méprises, tout ce qu’on appelle quiproquo au théâtre, & sur-tout les surprises, sont autant de ressources inépuisables dans les mains d’un bon Comique pour exciter le rire.

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