Mais la doctrine de l’Église, relativement à l’excommunication des comédiens morts sans avoir témoigné leur repentir, étant bien celle qui vient d’être exposée, il faut reconnaître qu’elle vient à l’appui de certaine hypothèse d’après laquelle le corps de Molière ne serait point resté enseveli en terre sainte et en aurait été arraché pour être reporté dans un lieu non consacré, destiné à la sépulture des enfants mort-nés ou morts sans baptême, des suicidés et des excommuniés. […] Le second est celui de l’acteur La Grange, ami et camarade de Molière : « Son corps a été inhumé à Saint-Joseph, ayde de la paroisse Saint-Eustache ; il y a une tombe eslevée d’un pied hors de terre. » Il n’y a point, M. […] Donc, point de doute : Molière fut bien enterré en terre sainte. […] Moland et qui a eu le don de le faire changer d’opinion touchant la sépulture de Molière, car, dans sa première édition des œuvres du grand poète comique, il s’était très nettement prononcé pour l’inhumation en terre sainte. […] Point du tout : le 6 juillet 1792, il va droit au mur de la petite maison bâtie en terre profane à l’extrémité du champ funéraire.