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8. (1862) Corneille, Racine et Molière (Revue chrétienne) pp. 249-266

On est accoutumé, sur cette terre du refuge, à procéder en toute question avec liberté. […] Schiller, dans un de ses chants, a dit le lot échu au poète : « Partagez la terre entre vous, crie Jupiter du haut du ciel. […] — Où donc étais-tu, dit Jupiter lorsqu’on a partagé la terre ? […] Le regard fixé sur ta face, l’oreille tout entière aux harmonies de ton ciel, pardonne si, ébloui de ta lumière, j’ai oublié tout ce qui était de la terre. — Que faire ? […] Dans tous les siècles, il y a des laboureurs qui ne songent qu’aux fruits de la terre, des marchands uniquement occupés de remplir leurs magasins, des abbés plus soucieux de remplir les celliers du monastère que du salut de leurs vignerons, des Rois qui vivent moins pour le bonheur de leurs peuples que pour celui de percevoir l’impôt.

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