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159. (1914) En lisant Molière : l’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Quel rapport, quel commerce, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes éloignés de notre terre d’une distance si effroyable ? […] Mon nom, qu’incessamment toute la terre adore, Etouffe ici les bruits qui pouvaient éclater. […] Il n’est rien qui puisse arrêter l’impétuosité de mes désirs : je me sens un cœur à aimer toute ta terre ; et comme Alexandre, je souhaiterais qu’il y eût d’autres mondes, pour y pouvoir étendre mes conquêtes amoureuses. » Dès le second acte, il n’est plus le même, il en est à supprimer ce qu’il aimait tant jadis : les petits progrès lents et insensibles ; et donc, déjà, il n’est plus artiste. […] Il attirait les yeux de l’assemblée entière Par l ’ ardeur dont au Ciel il poussait sa prière, Il faisait des soupirs, de grands élancements, Et baisait humblement la terre à tous moments… Instruit par son garçon, qui dans tout l’imitait, Et de son indigence, et de ce qu’il était, Je lui faisais des dons ; mais avec modestie, Il me voulait toujours en rendre une partie.

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