/ 283
171. (1852) Molière, élève de Gassendi (Revue du Lyonnais) pp. 370-382

Selon Armande, dans le parfait amour, on doit tenir la pensée Du commerce des sens nette et débarrassée, Ce n’est qu’à l’esprit seul que vont tous les transports, Et l’on ne s’aperçoit jamais qu’on ait un corps. […] Pour moi, par un malheur, je m’aperçois, Madame, Que j’ai, ne vous déplaise, un corps tout comme une âme; Je sens qu’il y tient trop pour le laisser à part : De ces détachements je ne connais point l’art, Le ciel m’a dénié cette philosophie, Et mon âme et mon corps marchent de compagnie.

/ 283