/ 283
170. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

En épousant Armande, dont il nous fait un portrait si gracieux et si piquant dans Lucile du Bourgeois gentilhomme, Armande élevée sous ses yeux et par ses soins, il croyait assurer le bonheur de sa vie, oubliant, lui le profond connaisseur du cœur humain, que la reconnaissance ne tient pas lieu d’amour37. […] Cette scène si émouvante et si vraie, dans laquelle Alceste laisse éclater son désespoir à propos d’une lettre adressée à Oronte, que la perfide Arsinoé lui a remis entre les mains, ne rappelle-t-elle pas cette autre lettre qu’un lâche fit tenir à Molière pour lui prouver l’infidélité d’Armande 42 ? […] Aimé-Martin cite avec complaisance tous les traits du caractère de Saint-Aignan qui se rapportent à celui d’Oronte, mais il ne tient pas assez compte des dissemblances.

/ 283