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170. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

« Ne perdez pas de temps ! […] Il ne reste plus à notre auteur qu’à gémir avec eux sur les malheurs du temps. […] N’est-ce pas deux ans seulement avant le Discours de la Méthode que la Mothe-le-Vayer, le coryphée des douteurs du temps, avait publié son grand ouvrage sceptique ? […] Janet a écrit, il y a quelque temps, dans un article sur ce philosophe : « Les jésuites trouvent qu’on a trop maltraité Aristote (en quoi ils n’avaient pas tort) ; ils critiquent les abus du doute méthodique (en quoi ils pourraient bien avoir raison). »En sorte qu’il serait tout aussi juste de faire de M. […] Mais je remarque d’abord que les contradictions ne coûtaient pas grand’chose à notre auteur : témoin celle sur le syllogisme (Damiron, p. 884); témoin celle sur la notion du temps et de l’espace (Damiron, p. 445) ; témoin… ou plutôt j’arrive tout de suite à la grande source de contradictions, Gassendi faisait profession de christianisme, môme de catholicisme, et admettait tous les dogmes de son Eglise.

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