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167. (1911) L’Étourdi de Molière et Le Parasite de Tristan L’Hermite (De Jodelle à Molière) pp. 292-302

Bernardin, se contente d’écrire1 ‌ : « L’enlèvement par les corsaires ne semblait pas comme aujourd’hui une intrigue démodée, empruntée à la comédie antique ; en se servant de ce procédé commode pour dénouer le Parasite et l’Avare, Tristan et Molière employaient un moyen dramatique qui était encore de leur temps fondé sur la réalité des choses ; écoutons plutôt Mascarille dans l’Étourdi (IV, 1) : C’est qu’en fait d’aventure il est très ordinaire De voir gens pris sur mer par quelque Turc corsaire, Puis être à leur famille à point nommé rendus, Après quinze ou vingt ans qu’on les a crus perdus ; Pour moi, j’ai déjà vu cent contes de la sorte. […] Et puis, outre cela, le temps et l’esclavage Pourraient-ils pas avoir changé tout son visage ? […] Mascarille dit qu’il époustera bien Lélie (l’Étourdi, IV, 5, v. 1577) ; Lisandre dit de Fripesauces : Ensuite je prendrai le temps de l’épouster.

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