/ 171
168. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

A côté du fanatisme pour le bien et de la haine qui aveuglent Alceste et qui le rendent fou dès que ces passions occupent son esprit, Molière, afin de démontrer que les passions n’aveuglent pas toujours l’homme, a eu le talent de placer dans le cœur de son héros une autre passion accidentellement soulevée qui, bien que très puissante, n’a cependant pas le pouvoir de l’aveugler. […] Pour ne s’être jamais égaré dans ce labyrinthe des passions, où tant d’autres ont fait parfois fausse route, quel talent d’observation, quelle justesse dans le coup d’œil, quelle rectitude dans le jugement ne fallait-il pas posséder !

/ 171