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139. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Les frères Parfaict, copiant un passage des Mémoires de La Serre, publiés en tête de la belle édition in-4° de 1734, écrivent en 1747 (tome X, page 86) : «  La femme d’un des meilleurs comédiens que nous ayons eus (Mlle Poisson, fille de Du Croisy), nous a donné (avant 1734) ce portrait de Molière  : « Il n’était ni trop gras ni trop maigre… —, pour tirer des conjectures de leurs mouvemens naturels. » De là à lui attribuer les deux lettres de 1740, dont l’une reproduit ce passage, il y a loin — comme on voit. […] L’ignorance et l’erreur, à ses naissantes pièces,    En habits de marquis, en robes de comtesses, Venoient pour diffamer son chef-d’œuvre nouveau, Et secouoient la tête à l’endroit le plus beau. […] Jean Juvenon de La Thuillerie‌ 123, comédien et poète, fils de La Fleur, mort à trente-quatre ans124 ou environ, d’un coup qu’il se donna à la tête : il étoit fort débauché. […] Elle mourut181 d’un coup à la tête, et par son testament elle donna tout son bien aux comédiens, par forme de restitution182 Edme Villelain183, sieur de Brie.

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