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132. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

pauvre et chère de Brie, que dirais-tu en te voyant métamorphosée en cette grosse tête de poupée couronnée de crins et non de cheveux, avec un nez charnu, une bouche maussade, un air d’hébétement, des yeux étonnés ? Et quelle lourdeur dans ces attitudes de femmes, qui faisaient tourner toutes les têtes de leur temps ! […] » Une femme a-t-elle jamais eu un pareil cou de taureau, des mappemondes aussi extravagantes, une tête où se joue ainsi la niaiserie ? […] Pour n’altérer ni l’air de tête, ni l’attitude, ni ce je ne sais quoi qui porte l’empreinte du temps, le graveur a religieusement reproduit ce qu’il voyait. […] Elle mourut d’un coup à la tête, et, par son testament, elle donna tout son bien aux comédiens, par forme de restitution.

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