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250. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

Et ce qui le fût d’autant plus connaître, c’est que depuis quelques jours en çà elle aurait persécuté la damoiselle femme dudit sieur plaignant pour lui donner son congé sans lui vouloir en dire le sujet. […] La troupe dont faisaient partie les Beauval était à Mâcon, lorsque, le 1er août 1670, un courrier, parti de Saint-Germain, porta à Jean Pitel et à sa femme l’ordre suivant17 : « De par le Roi, Sa Majesté voulant toujours entretenir les troupes de ses comédiens complètes, et pour cet effet prendre les meilleurs des provinces pour son divertissement, et étant informée que la nommée de Beauval, l’une des actrices de la troupe des comédiens qui est présentement à Mascon, a toutes les qualités requises pour mériter une place dans la troupe de ses comédiens qui représentent dans la salle de son palais royal, Sa Majesté mande et ordonne à ladite Beauval et à son mary de se rendre incessamment à la suite de sa cour pour y recevoir ses ordres ; veut et entend que les comédiens de ladite troupe qui est présentement à Mascon, aient à les laisser sûrement et librement partir, sans leur donner aucun trouble ni empêchement, nonobstant toutes conventions, contracte et traitez avec clauses de desdits qu’ils pourraient avoir tait ensemble, dont, attendu qu’il s’agit de la satisfaction et du service de Sa Majesté, elle les a relevés et dispensés : Enjoint à tous ses officiers et sujets qu’il appartiendra de tenir la main à l’exécution du présent ordre. […] « On avait pris ce sujet de cette pièce au temps que don Quixote installe Sancho Panza dans son gouvernement.

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