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149. (1852) Molière — La Fontaine (Histoire de la littérature française, livre V, chap. I) pp. 333-352

Faut-il, après cela, le défendre d’avoir eu en traitant le sujet mythologique d’Amphitryon, d’autre intention que d’égayer la cour et la ville, et de rivaliser avec Plaute, qu’il a vaincu ? […] Telle qu’elle est, on ne voit pas par où elle peut donner prise à la critique, et l’on s’émerveille que le poète ait pu trouver tant de ressources dans un sujet secondaire, qu’il avait déjà effleuré en maître par Les Précieuses ridicules. […] Boccace, Arioste, Machiavel, Rabelais, Marguerite de Navarre lui fournirent à l’envi des sujets qui le charmèrent ; et comme le conte est de sa nature peu scrupuleux, il n’eut d’autre soin que de conter agréablement : Contons, mais contons bien, c’est le point principal, C’est tout ; à cela près, censeurs, je vous conseille De dormir comme moi sur l’une et l’autre oreille.

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