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16. (1862) Molière et ses contemporains dans Le Misanthrope (Revue trimestrielle) pp. 292-316

« Ne fallait-il pas, en effet, une bien grande puissance d’observation, un talent profondément humain, pour que les réalités vinssent de la sorte se placer sans cesse à côté des fictions, pour que le public qui écoute et le critique qui annote, en suivant le développement des caractères, aient pris ces caractères pour de véritables signalements et traduit les noms de théâtre par des noms connus de tout le monde1 ?  […] A ce fait se rattache l’anecdote suivante, rapportée par le duc de Saint-Simon, auteur anonyme de quelques notes sur le manuscrit du Journal du Dangeau : « Chacun reconnut dans Alceste M. de Montausier et prétendit que c’était lui que Molière avait eu en vue. […] L’année suivante, Armande Béjart devait être sa femme, et bientôt après, Molière mettait dans la bouche de la Climène des Fâcheux une vigoureuse apologie du jaloux, nous rendant ainsi les confidents des premiers tourments de son cœur. […] Voir Montausier, sa vie et son temps, par Amédée Roux, 1861, p.244 et suivantes. […] On trouve le portait suivant dans un manuscrit de l’époque, également relatif à Mmede Longueville convertie, et dont al date ne doit pas être bien éloignée de celle du Misanthrope.

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