Chez Moliere, Cléanthis, suivante d’Alcmene, témoin de la tendresse de Jupiter pour sa maîtresse, veut engager Mercure, qu’elle prend pour son mari, à la traiter aussi favorablement : le messager des Dieux la rebute. […] Sosie fait à sa lanterne, dans Rotrou comme dans Plaute, un récit très long, très ennuyeux, très bien circonstancié, du combat auquel il n’a pas assisté ; mais la prétendue Alcmene ne l’interrompt point ; Sosie & la suivante d’Alcmene, nommée Céphalie, ne se parlent jamais : ainsi nous pouvons dire que Moliere doit à son génie seul ce qui écarte la monotonie de son sujet & en varie le comique.