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126. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Vous les reconnaîtrez à leur embonpoint qui marque une vocation manquée ; car, suivant un poète célèbre3 : La vertu seule est grasse, et les mauvais sujets Ont beau manger et boire, ils n’engraissent jamais ; Les autres courent le monde, cherchant ce qu’ils appellent de l’expérience, croient en amasser beaucoup, reviennent chez eux, se marient, et sont tout surpris de rencontrer dans leur femme une variété mauvaise ou bonne que rien ne leur avait fait prévoir. […] Le moyen qu’une jeune fille épouse avec plaisir un homme qui lui fait du mariage la peinture suivante : Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage6 …………………………………………… Votre sexe n’est là que pour la dépendance, Du côté de la barbe est la toute-puissance ; Bien qu’on soit deux moitiés de la société, Ces deux moitiés pourtant n’ont point d’égalité : L’une est moitié suprême et l’autre subalterne. […] En vain sa suivante Lisette lui représente que leur empressement l’honore et que chacun, voulant se rendre agréable, fait cet hommage à sa beauté.

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