La Fontaine a réellement sous les yeux ce qu’il raconte, et son récit est une peinture ; son âme, doucement émue du spectacle dont elle jouit seule d’abord, le reproduit en images sensibles. […] Si l’on ajoute à cet attrait de la réalité vivante le plaisir que cause le spectacle de l’humanité visible sous ces symboles animés, on aura les deux principes de l’intérêt universel qu’excitent Les Fables de La Fontaine.