Et enfin je ne crois pas faire un jugement téméraire d’avancer qu’il n’y a point d’homme si peu éclairé des lumières de la foi, qui, sachant ce que contient cette pièce, puisse soutenir que Molière, dans le dessein de la jouer, soit capable de la participation des sacrements, qu’il puisse être reçu à pénitence sans une réparation publique, ni même qu’il soit digne de l’entrée de l’église, après les anathèmes que les conciles ont fulminés contre les auteurs de spectacles impudiques ou sacrilèges. » Certes jamais la rage n’a inspiré des phrases aussi atroces.