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147. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Julie dit en parlant des spectacles : Ces lieux ont été de tout temps Le centre du beau monde et des honnêtes gens ;     La scène a des appas que tout le monde approuve, Et c’est un rendez-vous où la vertu se trouve ; On y traite l’amour, mais c’est d’une façon Moins propre à divertir qu’à servir de leçon, Et ce dieu, qui n’y plait que par son innocence, N’y règle ses transports que sur la bienséance. […] Le spectacle d’une monomanie dans le rôle d’Argan et le tableau des plus mauvais sentiments du cœur humain dans celui de Beliue, arrêtent souvent le rire sur les lèvres, On n’est consolé que par la bienséance parfaite d’Angélique, cette dernière sœur de la Marianne du Tartufe.

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