Au Ve siècle, nous trouvons des processions où l’on promène des gargouilles, des animaux fabuleux : c’est là sans doute une représentation, un spectacle public ; mais on est pardonnable de n’y pas voir même un commencement d’art dramatique. […] Je ne voudrais pas, Messieurs, me jeter dans des considérations historiques, qui ne sont pas de mon domaine, et où vous avez d’ailleurs pour guider, bien plus compétent et bien plus sûr, le jeune et très distingué professeur4 qui m’a précédé dans cette chaire; toutefois il importait de marquer le point précis où liait et commence à se développer chez nous le spectacle dramatique.