En premier lieu, pour peindre l’absorption du père de Psyché par la douleur que lui cause l’arrêt des Dieux qui ravit sa fille à son affection : « Mon juste désespoir ne saurait se contraindre (dit-il), Je veux, je veux garder ma douleur à jamais ; je veux sentir toujours la perte que je fais ; de la rigueur du ciel, je veux toujours me plaindre ; je veux jusqu’au trépas incessamment pleurer ce que tout l’univers ne peut me réparer. » Ces vers admirables, qui par leur expression sentimentale peuvent rivaliser avec les plus beaux de Corneille et de Racine, font naturellement penser à la répétition ; employée par Virgile pour peindre l’absorption d’Orphée par le souvenir d’Euridice, dans ces vers si suaves et si tendres : Te dulcis conjux, te solo in littore secum te veniente die, le descendente canebat.