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123. (1825) Notices des œuvres de Molière (IX) : La Comtesse d’Escarbagnas ; Les Femmes savantes ; Le Malade imaginaire pp. 53-492

Celui qui n’avait pas craint d’attaquer l’hôtel de Rambouillet dans toute la force de sa puissance, dans tout l’éclat de sa gloire, aurait-il redouté les débris d’une coterie vieillissante ; expirant sans bruit au sein d’une génération nouvelle qui daignait à peine s’en souvenir ? […] Molière, occupé des Femmes savantes, et ayant besoin d’un poète ridicule pour mettre en jeu le mauvais goût et le fol enthousiasme de ses trois héroïnes, se souvint du malheureux abbé ; et, son ressentiment lui faisant trouver légitime ce qu’en tout autre cas son honnêteté naturelle lui eût défendu, il le traduisit en personne et, pour ainsi dire, le piloria en plein théâtre.

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