Les lettrés n’ont certainement pas perdu le souvenir d’une élude sur Molière publiée dans le numéro du journal le Temps du 19 mars 1882, et dont celle qui m’occupe en ce moment nous rend par endroits comme un écho affaibli. […] Je l’ai dit ailleurs, et je me plais à le répéter ici : « Dans le milieu et a l’époque où elle vivait, et bien que les mœurs théâtrales ne fussent point alors aussi débordées qu’elles le devinrent au siècle suivant, Armande restée pure, dans une ligne de conduite décente, eût été une comédienne anormale, un véritable phénomène dont l’étrangeté aurait frappé les contemporains ; de nombreux écrivains nous eussent transmis le souvenir de ce prodige. […] ʺ, le prélat courtisan, celui que Fénelon appelait faux et scandaleux, se souvint d’avoir lu dans Tartuffe : Il est avec le ciel des accommodements. […] Loiseleur, bibliothécaire de la ville d’Orléans, a appelé l’attention des lettrés sur la question si controversée de l’écriture de Molière : il a montré, on s’en souvient, que des cinq autographes qu’on lui attribue, trois sont d’une authenticité plus que douteuse.