Amenés devant les magistrats, ils avaient répondu « qu’ils étaient prêts de souffrir la mort pour soutenir la vérité qu’ils annonçaient. » Un peu plus tard, vers la Pentecôte, « quelques-uns s’acheminèrent, »hommes et femmes cette fois, à Argentan. […] On s’explique ce que le comte d’Argenson est obligé de consigner dans son histoire, vers cette date de 1660 : « L’esprit du monde ne pouvait souffrir la Compagnie. » Mais il y avait encore, contre elle, autre chose. […] » — Ajoutons, pour être exact jusqu’au bout, que sur le rapport que la conscience du xviie siècle souffrait qu’on mit entre la charité et la propagande, entre le désir de secourir et le désir de convertir, les Jansénistes ne pensèrent pas toujours différemment des confrères du Saint-Sacrement.