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76. (1840) Le foyer du Théâtre-Français : Molière, Dancourt, I pp. 3-112

Louis XIV, qui ne pardonna pas à Fénelon les conseils voilés de Télémaque, ni à Racine un vœu en faveur des protestants, aurait-il souffert qu’un comédien lui donnât des leçons ? […] Combien le mari jaloux sût rendre avec vérité les emportements amoureux d’Alceste et qu’il dût souffrir. […] Comme elle a dû souffrir de la petitesse d’esprit de son époux et de la mauvaise humeur de sa vieille et bavarde belle-mère, elle qui est si haute d’intelligence et de cœur. […] On prétend que l’Avare en souffrit et qu’il n’eut que très peu de succès dans sa nouveauté ! […] Sire, souffrirez-vous que le théâtre, qui est le symbole de la joie, devienne celui de la douleur !

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