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133. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre premier. Ce que devient l’esprit mal dépensé » pp. 1-92

Pendant que le jeune Adraste se met en quête de sa ruse amoureuse, notre Sicilien, qui est beaucoup moins niais, moins sot, moins brutal, moins ridicule que Bartholo, surveille son esclave d’une façon plus habile et moins compliquée que Bartholo ne surveille Rosine. […] Adraste est moins niais que le comte Almaviva ; il dresse lui-même son plan de bataille ; il n’a besoin du secours de personne ; il est son propre conseiller à lui-même, et avant d’arriver à son but il ne sera pas éconduit trois ou quatre fois comme un sot. […] Il s’en tira comme un sot, par la fuite ; il ne vit dans cette perfection qu’un tour de gibecière, et il eut peur d’être une dupe.

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