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13. (1865) Les femmes dans Molière pp. 3-20

Arnolphe dit bien, il est vrai, à Chrysale son ami : Épouser une sotte est, pour n’être pas sot, Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage Mais une femme habile est un mauvais présage. […] La pièce tout entière est le plus fort et le plus ingénieux plaidoyer qui se puisse faire contre l’ignorance et contre la sotte prétention de vouloir, par la contrainte, triompher de doux instincts de la nature, qui réagissent d’autant plus violemment qu’on les comprime davantage, et dont une indulgente prudence peut seule modérer et diriger l’épanouissement. […] Je ne veux plus passer pour sotte si je puis.

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