Vous n’y songez pas ! […] Vous aimiez ma sœur, & ne songiez point à l’épouser ! […] Ils l’ont fait avec tant de malignité, d’acharnement & de mal-adresse, que les ignorants en ont pris occasion de jetter du ridicule sur la littérature en général, sans songer que, digne de respect par elle-même, les grands hommes qui l’ont cultivée, la rendent encore plus respectable. […] Ma foi j’aurois joué ce petit Monsieur l’Auteur qui se mêle d’écrire contre des gens qui ne songent pas à lui. […] Mais votre malheur vous conduit-il chez ces prétendus amateurs, qui desirent de voir des Artistes chez eux seulement pour en parer tous les matins leur antichambre ou leur cabinet à toilette, songez alors que s’ils ont de la naissance, vous avez des talents.