Eraste en est aimé ; Valere se flatte de l’être, parcequ’Ascagne, sœur de Lucile, que tout le monde croit un garçon, l’a épousé en secret dans l’obscurité, sous le nom de Lucile. […] On comprend dans quel trouble cette nouvelle résolution jette Ascagne, qui s’écrie : Ah, ma sœur ! […] Oui, vous auriez pitié de l’état de son ame, Connoissant de quel coup vous menacez sa flamme ; Et je ressens si bien la douleur qu’elle aura, Que je suis assuré, ma sœur, qu’elle en mourra, Si vous lui dérobez l’amant qui peut lui plaire. […] Comment se peut-il que rien n’ait dévoilé le véritable sexe d’Ascagne aux yeux de sa sœur, de son précepteur, de son pere ?