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117. (1819) Notices des œuvres de Molière (II) : Les Précieuses ridicules ; Sganarelle ; Dom Garcie de Navarre ; L’École des maris ; Les Fâcheux pp. 72-464

La comédie serait le plus grand des bienfaits pour la société, si ses sorties contre les vices et les ridicules avaient toujours un résultat aussi prompt et aussi sûr ; mais il est des défauts et des travers qui résistent davantage, et, depuis longtemps, il n’y a plus de Molière pour les combattre. […] C’est de L’École des maris que date véritablement ce qu’on pourrait appeler la seconde manière de Molière, celle où, cessant de copier avec talent, il invente avec génie, où renonçant à imiter les tableaux fantastiques d’une nature de convention, il prend pour uniques modèles, l’homme de tous les temps et la société du sien.

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