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20. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XII. Réflexions Générales. » pp. 241-265

  Il faut reconnaître que notre siècle a mieux apprécié Molière ; et on doit citer comme s’étant associés à sa gloire par leurs jugements respectueux et raisonnés, MM. […] De la série d’anecdotes rapportées entre le grand roi et son valet de chambre-tapissier, comme de tous les vers de Boileau consacrés à l’homme qui honore le plus le siècle, il ressort une estime et un respect réfléchis : ils paraissent tous les deux convaincus par l’évidence du génie, sans qu’il y ait cabale, intérêt ni autorité qui puisse les ébranler dans leur foi818. […] Molière règne en France depuis deux siècles, et ce n’est pas de ses intentions, mais de son gouvernement des âmes, qu’on lui demande compte ici. […] Voltaire, Siècle de Louis XIV, XXXII. […]  » (Lettre à M. de Maucroix du 22 août 1661) ; Bussy-Rabutin, qui dit en apprenant sa mort : « De nos jours nous ne verrons personne prendre sa place, et peut-être le siècle suivant n’en verra-t-il pas un de sa façon » (Lettre au P.

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